Rassurez-vous je n’ai pas prévu de faire pleurer dans les chaumières (ou les bureaux) dès le lundi matin. Ceci n’est pas non plus un message subliminal pour vous faire aimer la dernière chanson de Florent Pagny. C’était juste une façon de partager ce samedi après-midi dans la drôme entre amies d’enfance. Un an sans se voir, leurs aînés ont grandi, et le second est né, l’une dans son parc, l’autre dans son couffin. Bien entendu, je les ai harcelées pour savoir si un deuxième enfant ça changeait tout maintenant que j’arrive à peu près à un point d’équilibre avec le chérubin. Bien entendu, je n’ai pas obtenu de réponse unanime )
Si nos préoccupations, avec le temps, sont passées des boutons d’acné à l’érythème fessier du nourrisson, de l’orientation scolaire à la carrière professionnelle, du garçon le plus inaccessible du lycée aux secrets du couple qui dure, au fond on n’a pas tant changé que ça. L’une réussit mortellement le gâteau au chocolat fondant (la recette, la recette!), l’autre est passée maître zen spécialité maman, on s’extasie plus sur nos mômes respectifs que sur le reste du monde, on charrie nos hommes parce qu’ils nous le rendent bien et c’est assez troublant de se voir « grandir » mutuellement par un jeu de miroir.
On s’est quitté en se promettant de se revoir vite et chacune est repartie dans le tourbillon de sa vie….
Et vous, des amis, vous en avez beaucoup?