Dimanche sur la plage de l'Espiguette, le vent soufflait tellement fort qu'à quelques mètres du parking, un panneau était planté dans les dunes avec écrit dessus "interdit aux cheveux longs" (10 minutes de plage, 2h pour démêler les nœuds). Cela aurait été le jour parfait pour des tests de constructeurs de parapluie (qui n'a jamais cassé son parapluie avec ne serait-ce qu'une petite rafale ?). Mais la mer, on ne l'avait pas vu depuis l'été dernier, alors on n'allait pas se laisser décourager par si peu et les enfants attendaient ce moment depuis le début du week-end.
L'avantage de la situation est qu'on n'était quasiment seuls en ce début d'après-midi sur cette plage immense (plusieurs kilomètres), tellement immense que j'avais du mal à réaliser qu'on était bien en Méditerranée. Même avec des températures estivales, les touristes n'ont pas encore réservé leurs vols : oublié le coude à coude entre serviettes de bain, la radio du voisin dont tu profites malgré tout ou les poignées de sable qui atterrissent sur toi à chaque fois qu’un gamin court pour rejoindre le bord.
Comme il était exclu vu le temps de s’allonger pour bronzer ou de s’installer pour se lancer dans la première session de pâté de sables de l’année, on s’est approché de l’eau pour ramasser quelques coquillages. La mer tanguait pas mal et il fallait parfois hurler comme dans une boîte de nuit pour couvrir le bruit du vent.
Les coquillages étaient quasiment tous cassés mais c’est un peu comme quand tu cherches des champignons, une partie du plaisir est ailleurs que dans la cueillette en elle même. Une fois que les poches des blousons et des pantalons ont été pleines, les oreilles bourdonnantes, on a décidé qu’il était temps de revenir sur nos pas…mais j’ai voulu emprunter un autre chemin que celui de l’aller ne tenant pas trop compte du fait que la mer monte jusqu’aux dunes régulièrement.
C’est comme ça que soudain alors qu’on était tous en file indienne, j’ai senti que mon pied puis l’autre s’enfonçait d’un seul coup… Sables mouvants au Grau du Roi !
Si je te précise que je me suis offert ce qui dessous le sable humide est une paire de converse il y a tout juste un mois et que ce genre d’achat arrive environ tous les deux ans, tu comprendras que j’étais un tout petit peu embêtée par la tournure des événements.
J’imagine que cela fera partie des souvenirs liés à la plage de l’Espiguette, tout comme le sac de coquillages que les enfants tenaient fermement dans leur main à l’arrière de la voiture avant de s’endormir.
Et toi, dimanche tu étais où ?
17 Comments
Hé bé moi dimanche j’étais à Grand-Brassac ! Comment ça, tu ne connais pas ? C’est dans le Nooooooord du Périgord ! 🙂
Je compatis pour tes Converse, j’ai horreur d’abîmer mes affaires … Mais ça fera un souvenir !
je ne suis jamais allée dans le Périgord mais c’est un coin que j’aimerais découvrir
Quand tu veux, tu verras que tu ne le regretteras pas, il y a tellement de belles choses à voir ! Fais-signe, et je te servirai de guide … 😉
Sympa ! Moi j’étais sous la pluie, à Paris !
dehors?
Jolie promenade.
Veinarde ! Et tant pis pour les converse !
finalement elles s’en sortent plutôt bien les converse
Top, la plage de l’Espiguette, toute mon enfance 🙂
Et plus encore !
tu connais bien alors )
Ahhh comme j’aime la Camargue!
Quelle chance d’y être aller.
Et dimanche….
Je faisais des photos.
A Villeurbanne.
j’aimerais bien me balader un peu plus en Camargue et faire aussi des photos, il y a de quoi
J’étais à Lyon, sous ma couette, et sous la pluie ! 🙂 Très chouette billet !
quand il pleut, c’est l’endroit idéal )
Dimanche j’étais à St Malo, sur la page aussi mais dans la tempête! 🙂
ça devait être beau ! (et que j’aime Saint Malo!)
Moi j’étais chez moi je me remettais de ma semaine à bourlinguer dans les calanques et autres lieux. Tes photos sont très jolies et sache que les « Converse » ça passe bien à la machine 😉 ! Des bisous.
c’est chouette de bourlinguer comme ça, il faut que je vienne voir ça sur ton blog…finalement mes chaussures n’ont pas trop morflé )