Hier soir, j’aurais du bosser pour rattraper mon mercredi off car ce jour là, je garde les enfants mais j’avais passé une grosse partie de la journée à ranger, nettoyer, préparer à manger et j’avais juste une envie, m’assoir sur le canapé et regarder un DVD. C’est comme ça que je me suis retrouvée devant le très bon film Du vent dans mes mollets avec Agnès Jaoui en mère pied noir étouffante mais plus touchante qu’agaçante (pourtant j’en ai connu des « mon fils » biens plus insupportables). Cela parle d’amitié, d’héritage familial, de la façon dont notre enfance peut influencer la manière dont on éduque nos fils et filles (que l’on tente de s’en affranchir ou pas, que l’on en ait conscience ou pas ) mais aussi sur l’usure du couple. Je ne vais pas vous raconter la fin de l’histoire mais on se doute dès le prologue que cela se finit tristement et ça n’a pas loupé, j’ai versé ma larme.
Depuis le temps que ça m’arrive, j’ai tenté divers techniques pour éviter l’inondation :
– penser à la chose la plus drôle qui me soit arrivée jusqu’à présent (la fois où j’ai mis mon maillot de bain à l’envers à la piscine municipale ? non j’ai eu honte c’est tout)
– consulter mon portable comme si un message d’une importance capitale venait de tomber et qu’il me fallait répondre séance tenante
– me répéter en boucle que ce n’est qu’un film
– manger parce que manger et pleurer en même temps c’est compliqué mais cette option est trop calorique
Si rien n’a rien marché, j’essaie au moins d’être très discrète dans mes épanchements en restant aussi silencieuse que possible. Si je renifle, je suis démasquée. L’homme n’est pas dupe et à vrai dire je ne tente le film potentiellement triste avec personne d’autre.
Au tout début, je lui ai joué le coup du truc dans l’œil et avant même que la salle ne se rallume, je me suis éclipsée aux toilettes pour m’asperger la figure et ne plus ressembler à un lapin qui aurait la toxoplasmose. Si on était allé voir des blockbusters plutôt que des comédies dramatiques, j’aurais pu lui cacher mon dysfonctionnement lacrymal plus longtemps.
Ado je pleurnichais déjà devant Pour Sacha (je peux même vous réciter les dialogues…non, vous n’y tenez pas ? ). Je pourrais revoir 10 fois la fameuse scène du feu dans le film Sur la Route de Madison, 10 fois je serais capable de verser ma larmichette. Haut les coeurs, Ma vie sans moi, Love story, Les bienaimés, Les étreintes brisées… si je devais dresser la liste de tous les films qui m’ont fait pleurer et celle de tous ceux qui m’ont fait rire aux éclats, la première l’emporterait sans problème …
Parfois j’entends des reniflements suspects dans la salle, des gens qui se mouchent…est-ce une épidémie de rhume ou aurais-je des camarades de sensiblerie quelques fauteuils non loin de moi ? d’autres personnes qui, comme moi, vivent le film comme s’il s’agissait de leur propre vie…
Et vous, avec ou sans kleenex vos séances ciné ?
36 Comments
Avec, mais j’assume assez bien ce quels émotions du film me font vivre. Mais si je ne m’expose pas, je ne me cache pas non plus.
je ne cache pas non plus sous mon fauteuil )
C’est beau de pleurer pendant un film. Je n’ai pas pleuré pendant longtemps et je vois peu à peu ma coquille s’ouvrir. Ca ne me déplaît pas. Ca fait longtemps que je voulais y arriver
ce qui est « étrange » c’est que dans la famille on est plutôt très pudique par ailleurs…je fais un peu tâche )
Avant, je ne pleurais pas, mais ça c’était avant… D’avoir un enfant ! Je ne sais pas si ce sont les hormones, mais depuis que je suis maman, un rien me fait pleurer devant un film. Au début j’avais super honte (moi aussi je l’ai fait le coup de la poussière dans l’œil, en plus je porte des lentilles !), mais maintenant tant pis, j’assume… PacsMan nous a même filmé avec mon ado en larmes devant le dernier épisode de Desperate Housewives… La honte intégrale, parce qu’on pleurait toutes les deux comme des madeleines !!! Mes dernières larmes au cinéma ? Japeloup : 2h de film, 1h30 de larmes ! Qui dit mieux ???
c’est encore pire depuis que je suis maman aussi
j’ai ri en imaginant Pacsman en train de vous filmer, il est excellent ton amoureux )
Mon petit nom c’est Choin choin. Je suis une usine à lames devant film et série. C’est une horreur. Pour peu que je soit un peu fatiguée, je ne m’arrête plus.
Bises
on m’a encore jamais appelé comme ça mais on pourrait )
Ah, le nez qui se met à piquer à plein d’endroits différents, bien avant que tes yeux se mettent à couler… Ca m’arrive tout le temps et devant n’importe quoi ! A l’inverse, j’explose aussi de rire devant ma télé, même si je suis toute seule dans mon salon !! Ce doit être une nature, pas spécialement fémine, juste expansive !
peut-être que ce sont des natures en effet )
Sans ! C’est marrant, je ne pleure quasiment jamais au cinéma. Je crois que les larmes me sont montées aux yeux juste devant l’émouvant « Up » de Disney (oui, je sais y’a plus triste mais je l’ai trouvé si touchant ce petit papi). À la maison, c’est l’Homme qui verse sa larme ; du coup, je suis une « sans-coeur ». Mais pas tout à fait, car moi, ce sont les livres qui me font pleurer… « Auprès de moi toujours », ça a été une cascade. Et du coup, je ne suis pas encore prête à découvrir l’adaptation ciné.
tiens tu me donnes envie de lire auprès de moi toujours ) (pleurer ça évite les ulcères il parait ! ))
Livres ou films, j’ai un petit coeur qui fond facilement… Mais attention, si jamais quelque chose dérape ou tire trop sur la corde de la sensiblerie pour émouvoir artificiellement le spectateur, je peux aussi ronchonner ! 🙂 Bon, je dis ça, mais je dois admettre que je peux facilement verser quelques larmes ! M’en fiche, ça peut aussi arriver à mon mari. Je crois me souvenir qu’il avait été très ému par Le Scaphandre et le Papillon. Côté drame, là, c’est le pompon.
Tu évoques Haut les cœurs, Love Story, Sur la route…etc : tout pareil : je fonds ! 🙂
je comprends ce que tu veux dire, dans certains films quand je vois trop les ficelles ça m’agace )
Idem pour moi, j’ai beaucoup de mal à m’empêcher de verser une larme. Je fais le coup du portable aussi, je vais lire mes mails… Ya de bonnes techniques mais je finis quand même par verser des larmes^^
tu n’as pas encore la technique imparable toi non plus )
moi je penche la tete sur le coté comme si de rien n était et ça cache un peu les larmes 😉
tu as de longs cheveux ? )
C’est un film que j’aimerais voir!
je te le conseille vraiment
Je pleure, je pleure, pour tout, pour n’importe quoi, même en riant je pleure devant les films… et il y a d’ailleurs un court-métrage qui me fait verser des torrents de larmes, c’est celui de la réalisatrice du « Vent dans mes Mollets » qui s’appelle « Les Baisers des autres »… il ne serait pas en bonus dans le dvd ?
je suis déçue il n’y a pas le court métrage dont tu parles sur le DVD, je vais me renseigner )
Avec!!!!
🙂
Je laisse aller mes émotions mais c’est plus intériorisé… j’essuie au fur et à mesure le coin de mes paupières avant que la lumière ne se rallume mais souvent sans mouchoirs 🙂 Bises.
Je ne connais pas ce film..
j’arrive pas à intérioriser pourtant j’essaie je t’assure )
Sans hésiter, AVEC! Le pire, c’est que je pleure quand il y a une scène triste mais également quand il y a quelque chose que je trouve trop beau, une belle déclaration d’amour par exemple, et je me mets à pleurer! Et comme toi, je n’ai toujours pas trouvé le moyen de stopper mes larmes, pffff…
tu pleures de joie en somme ? c’est beau non ? )
oui oui je pleure aussi…. J’ai pleuré comme jamais quand j’ai vu le film « Sur la route de Madison »… je pleure aussi devant les Maçons du coeur hein…
eh eh eh jamais vu cette émission mais je suis sûre qu’ils mettent une musique exprès )
Pleurer peut-être pas, mais la grosse boule dans la gorge, oui !! c’est justement la magie du cinéma … ou même de la lecture : provoquer des émotions !
en effet même la lecture peut me bouleverser
Ah mais moi je pleure devant un film triste/dessin animé que ce soit chez moi ou au ciné
suis incapable de me retenir, bon je fait pas trop de bruit mais je pleure
donc rassure toi tu n’est pas seule.
ouf )
Mes séances cinéma, c’est avec mouchoirs pour sûr ! Je vais t’avouer une chose : la fille qui pleure devant Bambi, et bien c’est moi ! Coucou ! Et pour de vrai ! Je pleure pour un rien … Alors bon, au départ on essaie de se la jouer fine, du genre plus personne ne bouge, car si onlève ne serais-ce que sa main pour venir essuyer cette petite larme qui nous gratouille le coin du nez, on est cuite ! Et puis bon après on s’en fou parce que bon tout refouler c’est pas du joli non plus 🙂
tu t’épargnes un ulcère en plus )