Dans le Vieux, depuis quelques semaines, des rumeurs circulent selon lesquelles quelque part, au détour d’une traboule (pour les non-lyonnais une traboule est un passage qui relie deux rues entre des immeubles et non visible tant qu’on n’a pas poussé la porte par laquelle on y accède), un lieu tenu secret abriterait depuis plusieurs siècles une école mystérieuse, la Chef Factory (je me demande s’il y a une spécialisation pâtisserie/ chocolaterie…bec sucré forever).
La Mère Brazier et Paul Bocuse auraient été élèves dans cette école prestigieuse puis professeurs. Elle dispenserait aujourd’hui des cours exceptionnels s’appuyant à la fois sur des siècles de tradition culinaire et sur des méthodes hors du commun. Les chefs français interrogés à ce sujet ne sont guère loquaces, à peine évoquent-t-ils une cuillère symbolique mais leurs témoignages restent vagues. Paul Bocuse par le passé, a fait allusion à une communauté qui lui aurait « tout appris »…faisait-il alors référence à cette école ?
Alors que l’époque est plus au partage qu’au secret en cuisine, les premières images de la Chef Factory circulent en ligne :
Vous voulez découvrir les premiers signes de cette école lyonnaise ? sachez que les jeunes élèves de la Chef Factory ont décidé de distribuer des cuillères en bois lors de leurs voyages à New York (lors du salon A taste of France le 28 et 29 septembre prochain à Bryant Park), Genève (3 octobre), Bruxelles (17 octobre), Paris (10 octobre à la Défense) et Lyon (ils sont dès aujourd’hui aux halles Paul Bocuse). Grâce à ce précieux ustensile, les plus chanceux pourront venir jusqu’à Lyon, à la découverte des secrets culinaires français.
Je n’ai pas pénétré dans le Saint des Saints mais je vous propose de gagner une de ces cuillères. Il suffit de me laisser un commentaire à ce billet m’indiquant ce qu’évoque pour vous la gastronomie lyonnaise avant le vendredi 26 septembre. Le ou la gagnante sera annoncé(e) en édit de ce billet et sur la page facebook du blog.
Vous pouvez également jouer en vous rendant sur le site www.chef-factory.com et en apprendre plus sur cette école prestigieuse en suivant sa page facebook.
Comme j’ai moi même en ma possession cette cuillère en bois et qu’elle va servir à préparer de nouveaux desserts, c’était ma pause sucrée de la semaine …et la vôtre ?
Pause sucrée sévillane pour l’Instinct des thés
Le meilleur des kiwis pour Anne-Laure T
Des bagels pour les Petites Canailles
Des confitures maison pour Chocololita
10 Comments
J’adore cette histoire de communauté secrète ! Alors, la gastronomie lyonnaise, ça m’évoque des choses qui ne me font pas particulièrement envie (plats des bouchons… j’suis pas fan), à part les quenelles (mais pas à la sauce nantua) ou le saucisson brioché… par contre, la tarte à la praline… y’a pas de souci !!! Bec sucré for ever too 😉 En Allemagne, la maman de ma correspondante disait que j’étais « ein süsses mädchen »… une fille sucrée… déjà !
Bon WE à toi aussi bises
Ah ah elle est chouette cette idée de société secrète ça fait penser un peu à un livre de Dan Brown ;p
Je ne suis pas lyonnaise de base alors je découvre tout doucement la gastronomie lyonnaise. Je ne suis pas très salée alors je ne connais que les quenelles dont je ne suis pas tellement fan. Par contre j’adooooooore les coussins, rien que d’en parler j’en veux :p et la tarte à la praline c’est une tuerie 🙂 alalala ça y est j’ai faim <<"
La gastronomie Lyonnaise viendrait donc d’une école secrète située au fond d’une traboule…
Je ne connais pas du tout Lyon mais savoir que la magie des saveurs serait née d’un Poudlard gastronomique me remplit d’excitation et d »émerveillement !
*** Abracadabra, des quenelles il y aura ! ***
Je n’ai jamais entendu parler de cette école… En même temps, si elle est secrète, c’est normal! Ca me fait penser à Harry Potter! Côté gastronomie lyonnaise, je pense forcément à la fameuse phrase « Dans le cochon, tout est bon! » mais je suis plus fan des quenelles.
Ma participation à ta pause sucrée: http://chocololita.canalblog.com/archives/2013/09/21/28063036.html
Bon week-end!
C’est une « concurrente » pour moi mais pas que surtout si je gagne la cuillère 🙂 La cuisine a toujours été le partage mais c’est normal aussi que certains secrets perdurent à mon avis. Bisous gastronomiques Choco ^^
pas de pause sucrée chez moi, arrrfff……Alors la gastronomie lyonnaise pour moi, ce sont les « bouchons », les quenelles, les bugnes…..
Mystérieuse en diable ton histoire….
Évidement, lorsqu’on parle de la cuisine secrète lyonnaise, il faut, un peu, se creuser la cervelle (de canut). Les gones, sans être passés par Poudlard (Harri Potter) et sans avoir lu Dan Brown mettent leur magique tablier (de sapeur) pour vous donner quelques pistes.
La rue de la Poulaillerie, dans le deuxième arrondissement semble en être une ?
Vous pensiez à la mère Brazier et ses fameuses poulardes demi-deuil aux petits légumes ?
Hélas vous vous êtes trompé de traboule (La Mère Poulard se situe rue Royale). Mais l’on peut tout de même accorder quelque attention à cette rue de la Poulaillerie, si ce n’est d’un point de vue gastronomique, du moins de celui de l’annecdote. Elle à été aussi appelée rue Maudite, en référence à Pierre de Vaux qui y a lancé la doctrine de la « transubstantiation » (le sacrement de l’Eucharistie, le pain et le vin, ne sont pas seulement une figure d’esprit mais une vraie transformation en chair et en sang du Christ. On ne peut s’empêcher de penser au boudin noir à la lyonnaise). Notez toutefois que les meilleures volailles de Bresse sont censées venir de Pont-de-Vaux (les glorieuses de Bresse).
De là retomber dans la gastronimie lyonnaise ? Bien sûr : les salades de pieds de moutons, les oeufs cocotes aux écrevisses, les quenelles (de brochet mais mieux encore celles de sandre) le boudin noir à la lyonnaise, le foie de veau et la fraise de veau à la lyonnaise, le tablier de sapeur (tranche de gras double panné à la poëlle et saupoudré d’une persillade)… on en passe, mais sans oublier les charcuteries : rosette, saucisons pistachés, saucisons en brioche…
Un souci pour les choix ?
Comme disait feu Bobby Lapointe : « tous les soucis sont de Lyon » !
Et ensuite au dessert !
Des secrets, des secrets encore, révélés…
Pour les fans des « Coussins », il faut oublier, lorsqu’on les savoure de penser que leur origine découle (en quelque sorte) de l’épidémie de peste, à Lyon au XVII siècle.
En 1643 les « Bourgeois de Lyon (un peu comme les Bourgeois de Calais) » on organisé une grande procession afin d’offrir à Notre Dame de Fourvière une précieuse couronne portée sur un coussin (vert) de soie pour l’implorer de sauver la ville.
Toute action charitable ayant une réaction commerciale, un sieur Voisin inventa le coussin et (sa/la) famille — Boucault — en détient aujourd’hui le monpole de la distribution.
Laissons-leurs tout de même le bénéfice d’avoir été les premiers à utiliser une ganache au chocolat . Le coussin Lyonnais est fait d’une pâte d’amande vert pâle avec un filet vert foncé, fourré d’une ganache de chocolat parfumée au curaçao.
Présenté dans des boîtes en velour vert.
Enfin, levons notre verre et n’oublions jamais les 3 fleuves de Lyon : le Rhône, la Saône et le beaujolais.
Et longue vie à la Chef Factory
Michel Kreder (USA)
krederm@my.husson.edu
P.S. : je ne suis pas Lyonnais
La gastronomie lyonnaise, ce sont les bouchons bien sûr. Mais s’il ne faut choisir qu’un plat ce seront les quenelles de ma grand-mère. J’ai tenté une fois d’en faire avec ses conseils. Mais ce fut un cuissant échec. Je les achète donc toutes faites et me régale en pensant à Lyon et mes grands-parents. Mais peut-être que dans cette école secréte je pourrai enfin apprendre à en faire ! Merci pour ce concours.
Une école secrète ? Pas si sûr…. Mr Paul B. en Dumbledore bonne idée !!! mais qui sera le maître des potions ?
Ce qui est sûr c’est que les nouvelles promotions de cette école sont aussi talentueuses que leurs illustres prédécesseurs et sortent chaque jour de leur chaudron de quoi ravir les papilles les plus contemporaines !
Longue vie donc à « l’école secrète de la gastronomie » !!! à Lyon
C’est quoi cette histoire de société secrète ? Jamais entendu parler ! donc c’est vrai que c’est un secret bien gardé ! 😉
Sinon, pour moi, la gastronomie lyonnaise, c’est les saucissons cuits, les quenelles, la cervelle de Canut, et puis les coussins et les pralines !