Après avoir abandonné la lecture de deux essais qui ne me passionnaient pas (La guerre des fesses. Minceur, rondeurs et beauté de Jean-Claude Kaufmann et dans un tout autre genre un livre sur la façon dont on élève les enfants à travers le monde dont j’ai d’ailleurs oublié le titre … je vais encore passer pour une mauvaise mère, déjà que j’ai l’impression d’être la seule blogueuse à ne pas avoir confectionné de calendrier de l’avent DIY, mais les livres sur l’éducation des enfants ça me barbe en fait), je me suis lancée dans un roman noir, attirée par le titre, Meurtre à la sauce cajun.
Comme son nom l’indique, cette enquête policière se passe en Louisiane où est né l’écrivain Robert Crais et à peine le détective privé atterrit-il à Baton rouge que j’avais déjà en tête des images d’Autant en emporte le vent (version couleur) ou de, oui j’ose le dire, La Princesse et la Grenouille qui se situe dans le Bayou (allez je vous épargne la chanson que j’ai en tête).
Le pitch ? Elvis Cole, détective privé, est envoyé en Louisiane pour retrouver les parents d’une de ses clientes, Jodi Taylor,actrice américaine née sous X qui a peur que la presse people découvre ses origines avant elle. Pour mener son enquête, il est aidé par l’avocate Lucy Chenier mais il va rapidement découvrir qu’ils ne sont pas tout seuls sur l’affaire et que d’autres secrets se cachent derrière la naissance de la star.
Outre le fait de me filer des envies de voyage pour ce coin de Louisiane, ce roman m’a donné faim en évoquant quelques unes des spécialités de la cuisine cajun comme les écrevisses à l’étouffée (bol de bisque, écrevisses bouillies et queues d’écrevisses frites appelées aussi « pop-corn cajun »). Cela m’a d’ailleurs mené sur le blog d’Auntie Jo et de sa recette de jambalaya au poulet et crevettes qui m’a mise carrément l’eau à la bouche.
Côté intrigue, tant que le roman se focalisait sur l’histoire principale, à savoir celle de la recherche des parents de Jodi Taylor, j’arrivais à suivre. Quand peu à peu, elle passe en second plan pour mettre à jour une histoire de passage de clandestins et de guerres de chefs, j’ai été beaucoup plus larguée. Je me suis raccrochée, sans déplaisir, à l’idylle naissante entre Elvis Cole à l’humour ravageur et la séduisante Lucy Chenier.
Loin des page turner, Meurtre à la sauce cajun est plus un roman d’atmosphère même s’il compte sa dose de meurtres, chantages et mensonges. Agréable, dépaysant mais pas vraiment haletant.
(crédits photo : Belfond; Disney)
9 Comments
Je rêve vraiment de découvrir la Louisiane !
En lisant le titre, ce n’est pas la musique du film de Disney (que je n’ai pas vu) en tête, mais bel et bien de la musique cajun! Yiiiihaaaaa!
c’est parti )
Rigolo, le titre. Ca me fait penser au … poulet cajun 😉
jamais goûté et toi ?
Je te rassure, moi aussi ça me gonfle les livres sur l’éducation des enfants !
ah ouf )
Bonjour ! Je vous lis régulièrement mais je n’ai encore jamais commenté. Je vais donc sûrement vous paraître intéressée (et à contresens de votre opinion…désolée. ..) mais j’aurais vraiment aimé connaître le titre du livre sur l’éducation des enfants à travers le monde. Un grand merci d’avance et bonne continuation pour votre blog que j’aime beaucoup !
Bonjour, mon opinion est je le crains peu fondée concernant ce livre dont voici le titre : Comment les Eskimos gardent les bébés au chaud / Mei-Ling Hopgood (JC Lattès). Merci pour votre commentaire bien sympa )