Pour les vacances de février (ou plutôt de mars pour la zone comprenant Lyon), on a filé direction la Camargue. En arrivant le ciel était un peu gris et il n’était pas question ce jour là de trop se dévêtir mais sur la plage de l’Espiguette qui se colorent de parasols, de serviettes de bain, de ballons, de glacières, de touristes et de locaux en maillot de bain en saison, les enfants avaient le sable pour eux tout seuls et le soleil perçait de temps en temps les nuages pour se refléter dans l’eau. La mer était froide mais pas glacée, les seaux se remplissaient et finissaient à nos pieds alors qu’à l’horizon des bateaux de pêche rentraient au port suivis de nuées de mouettes. Côté dunes, une file de chevaux et leurs cavaliers avançait lentement.
Personne au poste d’observation de la faune camarguaise, la tête dans les fenêtres découpées dans le toit, je repérais les habitants du coin quand j’entendis des cris stridents de la voiture où tout le monde m’attendait. Une dispute ? une blessure ? rien de cela, juste un moustique qui prenait la proportion d’un fauve prêt à dévorer ma progéniture si on s’en tenait à leur puissance vocale (dans 15 ans, je peux les inscrire à The Voice) et le fiston qui se cachait derrière sa sœur comme si le plus grand des dangers le menaçait. Ça m’ a fait penser à cette scène dans Les Bronzés où Gigi recueillie par des montagnards s’extasie sur le fait qu’ils aient la télé. Dans la série « comporte toi comme un urbain qui n’a jamais vu d’insecte de ta vie », mes enfants ont réalisé une superbe prestation. Le papi en rit encore.
on ne devrait pas dire faire l’autruche mais faire le flamand rose
A partir de ce moment, il n’a plus été possible d’ouvrir les fenêtres ne serait-ce que 30 secondes (ça promet pour cet été) …les chevaux eux ont eu beaucoup plus de succès. L’éventualité d’en avoir un à Lyon a même été évoquée dans un moment de délire par ma fille qui serait prête à accueillir toutes les bestioles du monde à la maison si sa méchante mère ne lui opposait pas des refus systématiques. On a cherché les poissons en marchant au milieu des marais et les oiseaux, peinards parmi les roseaux, vu la faible fréquentation à cette époque. On est monté tout en haut de la tour Carbonnière avec vue panoramique sur la Petite Camargue et comme on avait dépensé au moins 50 calories en grimpant les marches, on s’est arrêté à Aigues Mortes pour se ravitailler en fougasse sucrée.
10 Comments
J’ai toujours révé de découvrir la camargue mais les circonstances font que je n’ai jamais pu, trop loin de bordeaux pour un long week-end et pour les vacances je mets toujours le cap sur des destinations plus lointaines.
Et pourtant, tes photos me prouvent bien que je rate un beau moment !
la fameuse transversale …c’est pareil dans mon sens, j’aimerais bien visiter ton coin mais en train c’est long pour un week-end
Je suis passée en Camargue au printemps dernier en rentrant du Languedoc… Ce que j’en ai vu m’a donné envie de plus explorer et ce que tu en montres me conforte dans cette idée !
Bonne journée !
il y a plein de choses à découvrir dans ce coin (en évitant l’été sûrement )
Le côté sauvage de la Camargue m’a toujours fasciné, est superbe !
c’est cela aussi que j’aime bien quand on va là-bas
Ce sont de bien beaux paysages !
et préservés pour le moment
Et ??? La photo de la fougasse sucrée ??? Dévorée avant d’avoir été photographiée ??? :p
je l’ai posté sur mon compte instagram (ou ma page facebook j’ai un doute) mais c’est tout…oui trop vite dévorée )