J’aurais pu attaquer ce billet en citant quelques paroles des yeux de ma mère d’Arno ou de Sur un prélude de Bach de Maurane mais cela aurait cassé l’ambiance dès le début et cela aurait été un peu trop tiré par les cheveux pour parler de Gand. Pour être honnête, je n’ai jamais vraiment pensé à Gand comme destination de week-end en Belgique alors que Bruges est sur ma wishlist spécial voyages depuis longtemps. J’aurais donc bien du mal à comparer ces deux villes, il parait que Gand est moins touristique et plus authentique. Tout ce que je peux vous dire c’est que, sans cette invitation, j’aurais loupé les premières lueurs de l’aube quand les pavés sont encore silencieux, les rues vides, les ponts sans photographes, les bateaux sans touristes, quand les façades des bâtiments se reflètent dans l’eau des canaux et que l’atmosphère est si paisible.
J’aurais loupé le petit déjeuner avec vue sur la Lys de l‘Hôtel Marriott, les viennoiseries au spéculoos, la confiture Callas fraise aux pétales de rose ou celle à l’ananas aux dattes et vanille , les gaufres préparées juste à la minute et servies avec du sirop d’érable, les salles si typiques avec leurs assiettes accrochées au mur, la carte du monde façon salle de classe et la bibliothèque, le poêle à l’ancienne, ses pains délicieux…
….et le contraste saisissant dans cet hôtel entre modernité et histoire (à l’image de la ville) tant les chambres (avec lit king size et moi qui reste bêtement et obstinément du même côté du lit toute la nuit alors que je pourrais m’étaler), la grande salle sous verrière sont contemporaines alors que l’entrée côté canal et la partie restaurant du bâtiment se fondent avec l’architecture des maisons environnantes.
J’aurais loupé le cœur historique de Gand si charmant avec son panorama du pont Saint Michel (le lieu où tout le monde prend au moins une photo), l’hôtel de ville et sa façade de style gothique flamboyant, ses petites plaques rondes au sol indiquant l’activité économique de la ville, la grande boucherie, le château des Comtes, la rue aux graffitis, son beffroi tutoyant le ciel bleu, ce mélange toujours réussi entre modernité et tradition.
J’aurais raté aussi la lumière si particulière et si changeante d’un moment à l’autre qui agit comme un pinceau sur chaque endroit où le regard se pose et qui me donne très envie d’aller traîner mes basques un jour au bord de la mer du Nord.
J’aurais loupé enfin cette magie propre à la nuit, quand les petites lunes sur la façade juste en face de l’hôtel Marriott s’éclairent et que la ville renait sous un autre visage. Je comprends mieux les éloges entendus à propos de Gand avant que j’y mette les pieds, impossible de ne pas tomber sous son charme.
Et la gastronomie, les spécialités sucrées, les adresses gourmandes ? Patience, patience, je vous raconte et montre tout ça dans un prochain billet.
13 Comments
Bruges m’attire aussi beaucoup et depuis très longtemps… Mais quand je vois l’architecture de Gand, je me dit qu’elle vaut elle-aussi un détour…
une combinaison des deux ?
vu que ce n’est pas loin de chez moi, j’ai souvent été à bruges passer une apres midi le weekend mais depuis un peu c’est Gand ma nouvelle destination !
je n’ai pas pu aller dans le salon de thé dont tu m’avais parlé sur IG mais je suis passée devant
ah ben, oui, cela aurait été dommage de louper tout ça ^^
c’est sûr !
Tes photos rendent en tout cas particulièrement bien l’atmosphère de la ville!
merci beaucoup, c’est vraiment une ville photogénique
… et nous, nous serions passés à côté de tes jolies photos de cette ville !
merci : )
Une future balade va s’y imposer je crois 🙂
oui !