Jeudi dernier je suis allée flâner pour la journée à Paris (bon plan, le ouigo, 35 euros aller/retour) et en particulier dans le quartier très gourmand autour de la rue du Bac. A l’occasion de l’événement Bac sucré étaient proposées, pendant quelques jours, des animations et dégustations avec les pâtissiers et chocolatiers de ce quartier.
Comment vous dire ? La rue du Bac à Paris c’est carrément l’île de la Tentation pour tout bec sucré qui se respecte ! A peine sortie de la bouche de métro, je suis tombée sur la belle vitrine de Pierre Marcolini (je vous avais parlé de ses cœurs il n’y a pas très longtemps) et les magnifiques boîtes créées récemment avec la maison Kitsuné. A l’intérieur du magasin, l’horizon est chocolaté, truffé, « macaronné », l’accueil est chaleureux. On m’invite à siroter une version glacée de l’infusion cacao et on a même la gentillesse de me donner la recette.
datte au chocolat (pourquoi n’en ai je pas ramené une ? )
Sur le trottoir d’en face, j’aperçois la boutique du chocolatier Chapon (qui torréfie ses fèves), un petit paradis pour les amateurs de chocolat où les murs sont tapissés d’anciens moules à chocolat et de magnifiques tablettes, où les yeux virevoltent entre rangées de bouchées à croquer et sujets en chocolat. Près de l’entrée, je retrouve les mousses au chocolat sur lesquelles tout visiteur du Salon du Chocolat a forcément salivé un jour (et sur le sac que j’ai ramené à Lyon, se trouve la recette que je vais bien entendu tester !) et à côté un gâteau au potentiel addictif fort élevé entre texture fondante et grué de cacao appelé Vendredi Samedi Dimanche.
Quelques mètres plus loin, au croisement avec la rue de Varennes, je repère le nom de Jacques Genin dont je connaissais la boutique près du métro Filles du Calvaire (souvenir d’un millefeuille vanille délicieux). Je ne peux pas rester jusqu’à l’heure de l’atelier (confection de chocolat en direct) mais mes yeux brillent de gourmandise devant les étals de chocolats fins et caramels (je n’aime pas les pâtes de fruit mais j’imagine qu’elles valent aussi le détour).
Je poursuis mon avancée entre deux fines averses (je ne comprends pas pourquoi on charrie toujours les Bretons sur la pluie alors qu’il pleut quasi systématiquement à Paris quand j’y mets les pieds ). A ma droite, la maison Angelina présente son célèbre Mont-Blanc (et une version revisitée à l’occasion du Bac sucré). Les mini Mont-Blanc me font de l’œil…dommage que le salon de thé existant à la Part Dieu et où j’avais goûté une version Mont Blanc cassis très équilibrée ait fermé.
A ma gauche, se succèdent la Pâtisserie des rêves (ah son Paris Brest ! ah sa brioche feuilletée ! ) où des choux minute sont confectionnés sous le regard admiratif des clients. J’hésite à me laisser tenter mais juste à côté se trouve une des boutiques de Claire Damon, Des Gâteaux et du pain dont j’entends parler depuis longtemps.
Pas de photos à vous montrer de ses pâtisseries, elles sont interdites m’informe-t-on…je ne comprends pas vraiment ce genre de principe, d’autant plus qu’à peine sortie de la boutique, je vais prendre mes pâtisseries en photo et les partager sur les réseaux sociaux. On m’impose un montant minimum pour la carte bleue (c’est légal ? ), autant dire que pour un premier contact, mon enthousiasme est un peu douché mais j’espère que la dégustation saura effacer cette première impression.
Tout au bout de la rue du Bac, se dresse la Grande Epicerie du Bon Marché dont le rayon pâtisserie est un véritable supplice. J’ai loupé au passage la boutique d‘Hugo et Victor mais je n’ai qu’un estomac et déjà de quoi déjeuner sucré avec moi. Je file jusqu’au jardin des Tuileries et dans ce décor presque cliché, assise sur une chaise verte, je découvre le pamplemousse Rosa aussi délicat visuellement qu’à la dégustation (Biscuit tendre à la farine de riz parfumé à la rose , crème et segment de pamplemousse de corse, mousse aérienne à l’essence naturel de rose).
C’est très bon, très fin, peu sucré mais je n’ai pas un coup de foudre comme j’ai pu l’avoir pour les créations de Philippe Conticini, Christophe Michalak, Jérôme de Oliveira ou Sébastien Bouillet entre autres. Je crois que je n’ai pas vraiment bien choisi, le pamplemousse est loin d’être mon fruit préféré. Zut il va falloir que j’y retourne, ce serait dommage de rester sur ce sentiment mitigé : )
(ceci est aussi ma participation aux mercredis gourmands d’Anne Laure T, Sophie Turbigo, et Sysyinthecity )
2 Comments
On ne s’est pas croisées mais je vois que tu as bien profité de ta visite. Pour Claire Damon, c’est franchement dommage mais ça ne m’étonne pas. Cette initiative du Bac Sucré est franchement super !
Des bises et à bientôt,
Sophie
oui super initiative, j’espère que cela sera suivi d’autres éditions (et cette fois je zapperai Claire Damon ))