A chaque fois que je vais au Salon du Chocolat à Paris, je suis frappée par tout ce qu’on peut imaginer à croquer, à déguster, à partager, à boire, à cuisiner…avec du chocolat. Pas de panique, pas de crise de foie pour moi : j’ai mangé très peu de chocolat sur le Salon malgré les multiples sollicitations (et de la même façon je goûte un très faible pourcentage de ce que je montre en photo sur le blog et sur les réseaux sociaux même si je ne suis un modèle de minceur). J’adore le chocolat mais je l’apprécie un peu chaque jour en petite quantité.
Cette année, le chocolat a été vu comme un matériau de construction par Gilles Cresno
Avec Choco Bricks, c’est vous qui bâtissez une tour Eiffel par exemple à partir de briques de chocolat.
La forme la plus répandue du chocolat est bien entendu la tablette, sobre pour certains, illustrée pour d’autres, ou, nouveauté de cette année, rappelant les carreaux des murs du métro parisien.
Si la tablette se partage (enfin vous faites comme vous voulez), les sphères (Hugo Victor) et les truffes (Pascal Pochon) elles se dégustent en solo .
Je crois que j’avais déjà louché l’an dernier sur les barres miam miam d’Arnaud Larher…allez l’an prochain je craque : )
Quelle surprise de retrouver au Salon pour la première fois les boules de neige (coeur de vanille recouvert de chocolat puis de sucre glace) que j’avais ramenées d’Anvers !
Impossible de ne pas m’arrêter chez Michel Cluizel dont j’ai visité la Manufacture en Normandie. Pour les fêtes de fin d’année, la collection Constellation se décline en Reflets d’étoiles, une magnifique étoile en chocolat noir 72% de cacao (quel travail méticuleux !) et en Cristaux d’étoiles, une étoile formée de cristaux en chocolat (assortiment de bonbons noir et lait, praliné et ganache)
Plus facile à glisser dans ma valise, les mini-tablettes mendiants que je garde pour Noël : )
J’ai eu l’impression que les chocolatiers japonais étaient plus nombreux que les années précédentes. En discutant avec certains d’entre eux, j’ai appris qu’ils faisaient le Salon du Chocolat à Paris (avec l’investissement financier que cela demande) alors qu’ils n’ont pas de boutique ailleurs qu’au Japon.
dorakaki, gâteau traditionnel japonais fourré de fromage crème et ganache selon le descriptif
Parmi les choses qui m’ont étonné (et je ne suis pas certaine que les visiteurs soient passés devant en pensant que ce qui était montré sous cloche et dans les assiettes était comestible), l’exposition Sous-bois imaginée par Zelda Georgel, une artiste et Carole Bélénus, une pâtissière. Avec elles, la mousse au chocolat devient terre, les choux et des meringues des champignons, les chiffon cake (réalisés au siphon) de la mousse.
Enfin comment ne pas être bluffée par les réalisations des candidats de la finale du World Master of Chocolate (remportée par le Français Vincent Vallée avec une pièce magnifique) ?
Vous comprenez pourquoi j’aime le chocolat ? )
6 Comments
Il ne vaut mieux pas que tu aies le son (ni l’image du filet de bave, d’ailleurs…) quand on lit tes articles de blog…. 😀
ah ah ah )
De chouette réalisation à la fin de ton article, j’avoue être complètement fasciné par ce que les chocolatiers peuvent faire de leurs main et des aliments !
le chocolat est en plus un aliment pas particulièrement facile à travailler, c’est fou de réussir à faire des pièces aussi détaillées et grandes (et belles)
Le gâteau chocolat matcha japonais me fait de l’oeil ! 😉
le mariage fonctionne bien en général