Lorsque j’ai publié mon premier billet sur Turin, quelqu’un m’a dit en commentaire que j’avais eu une chance folle au niveau du temps et que le ciel était rarement aussi bleu. Vrai ou pas, cela a en tous cas, jouer sur le programme de mes visites. Le dernier jour où il faisait vraiment très beau, j’ai eu envie plus que tout de me balader dehors et sans surprise je me suis retrouvée près de l’eau, sur les rives du Pô.
Après avoir admiré de nouvelles places et des façades toujours différentes, entraperçu le Môle, le pont Vittorio Emanuel I s’est dessiné sur ma gauche.
Il était temps de descendre sur les rives du Pô assez fréquentées à l’heure du déjeuner, les péniches étaient bien moins nombreuses qu’à Lyon mais le soleil tellement présent qu’on avait du mal à croire qu’on était en Novembre (j’ai posté d’ailleurs sur Instagram une photo de glace qui ne me paraissait pas décalée alors…avant de constater quelques heures plus tard qu’à Lyon ça caillait sévère ce jour là).
En arrivant près du parco de Valentino, j’ai fait quelque chose que je ne ferai probablement jamais en France (suspense) et peut-être d’ailleurs dans peu d’autres endroits (roulements de tambours), j’ai déjeuné sur le pouce dans une sorte de petit kiosque (oui je vis dangereusement). Vous savez ce genre d’endroits qui ne paient pas de mine, qui sentent le graillon en France et vendent des sandwich à la fraicheur douteuse ?
Est ce la mention de « panini » sur le tableau ou l’idée que je m’étais faite assez rapidement de la qualité de la nourriture à Turin, est ce le temps magnifique qui m’offrait la possibilité en cette fin novembre de déjeuner dehors avec vue sur le Pô mais j’ai tenté le coup et quand j’ai vu la personne derrière sa vitre trancher finement un jambon qui avait l’air délicieux, je n’en croyais pas mes yeux. Bien-sûr ce genre de kiosque vend des chips et des barres chocolatées comme partout ailleurs mais leurs sandwich chauds ou froids sont juste extra ! (en tous cas dans ce kiosque).
Avec les couleurs de l’automne, la flânerie sur les rives du Pô était plus qu’agréable. Après avoir longé le parc del Valentino, j’ai vu ce qui ressemblait à un pont-levis. Borgo e Rocca Medievale (le bourg et la forteresse) ont été conçus pour l’Exposition Générale italienne en 1884 en reproduisant fidèlement l’architecture médiévale. On peut circuler gratuitement dans le bourg où se trouvent un restaurant et quelques boutiques, seule la visite de la forteresse est payante.
Entre les écureuils peu farouches, les perspectives en prenant de la hauteur dans le parc del Valentino, le castello de Valentino (ancienne villa d’Emmanuel-Philibert agrandie au XVIIème siècle et qui accueillit, jusqu’à la chute de la monarchie française, parades et réceptions), le jardin botanique (fermé en cette saison) et la Palazzina della Societa Promotrice della Belle Arti (qui accueille des expositions temporaires), le coin vaut largement le détour .
Une balade sur les rives du Pô sans pause sucrée ? c’est mal me connaitre …j’avais bien entendu repéré sur le chemin du retour vers le centre, le glacier Marchetti mais ça, je vous le montre une prochaine fois : )
8 Comments
ça a l’air d’une très jolie ville !! comme quoi le kiosque qui ne paie pas de mine, mais j’avoue tu vis dangereusement, c’est toujours un peu risqué 🙂
oui c’est une ville pleine de charme et en plus pas très touristique
Nous avions eu un temps assez couvert en effet, tant mieux pour toi d’avoir pu profiter de ce beau ciel bleu, ça fait du bien quand même ! Jolie balade, on n’avait pas trop exploré ce coin-là, une prochaine fois peut-être ?
oui ça fait au moins une bonne raison de revenir à Turin !
Parfois, ça a du bon de vivre dangereusement !
sincèrement le risque était limité : )
Je crois que j’aurais fait comme toi car avec ces belles couleurs automnales sous ce ciel bleu, cela aurait été dommage de s’enfermer!
et puis marcher fait partie des choses qui me plaisent le plus où que je sois ; )