Je ne suis pas toujours très ponctuelle à l’heure du rendez vous du dimanche soir mais cette semaine a été plutôt riche en découvertes que j’avais envie de partager.
Deux déjeuners au soleil
Le soleil était au rendez vous et j’ai déjeuné à Vaise avec Fabien du blog HappyCurio à Goodies Goodies. Nous étions attablés en terrasse, dans une rue où les voitures ne passent pas et entre gourmets/gourmands, right place right time comme on dit. J’ai choisi une salade de lentilles à la crème de saumon, oignons rouges et concombre puis un clafoutis poire chocolat bien généreux. C’est frais, varié et tout est fait maison bref une bonne adresse pour déjeuner équilibré et rapidement sans se ruiner (11 euros pour un plat, un dessert et une boisson)
J’ai aussi goûté un sandwich de l’épicerie italienne Mangiabuono qui se situe en bas des pentes de la Croix Rousse. Les sandwiches sont confectionnés au dernier moment (avec toute une liste de propositions avec ou sans charcuterie de sandwiches à 6 €), le pain est chauffé et l’accueil est chaleureux. Le plus dur pour moi, dans ce genre d’endroit qui propose des pâtes fraîches, un choix impressionnant de fromages italiens, des petits croissants à la pistache, au gianduja, des pâtes sèches, des risottos, des sauces, des amaretti, etc est de ne pas craquer, la cuisine italienne étant ma cuisine préférée (oui devant la cuisine française).
En remontant sur le plateau de la Croix Rousse pour m’installer sur un banc au soleil, je suis tombée sur le tournage du film La belle et la belle et j’ai vu Sandrine Kimberlain et Agathe Bonitzer (mais malheureusement pas Melvil Poupaud qui fait aussi partie du casting). C’était la minute people : )
Soirée à la Chambre des Confitures
Jeudi soir,j’étais invitée à découvrir les saveurs printanières de la Chambre aux Confitures et cela a été aussi pour moi l’occasion de rentrer pour la première fois dans cette jolie boutique située rue de Grenette. J’ai goûté un nombre pas du tout raisonnable de confitures. Je vous en reparle plus longuement très vite.
Danse, chante et mets tes baskets
Les baskets avec lesquelles j’allais jusqu’à présent à la Zumba étaient tellement usées au niveau de la semelle qu’elles n’avaient plus d’adhérence, il était donc urgent que je me procure une nouvelle paire (cela doit arriver tous les 10 ans )). Direction un grand magasin de sport où j’étais prête à apostropher un client (que j’avais pris pour un vendeur ) quand un vrai vendeur est arrivé en se marrant et en m’arrêtant à temps.
Par la suite, à chaque fois que j’ouvrais la bouche, je le faisais rire… je devrais peut être songer à monter un one-woman show. Toujours est-il que sans lui, je serais repartie avec une paire en 38 (je chausse du 38 depuis que j’ai eu des enfants) alors qu’un 36 me convenait. C’est bien la première fois que je perds deux tailles en si peu de temps, ai-je déclaré au vendeur/bon public : )(si cela pouvait être vrai aussi pour les fringues )).
Mr Gaga, sur les pas de d’Ohad Naharin
En parlant de danse, j’ai enfin vu le documentaire consacré au chorégraphe israélien Ohad Naharin, Mr Gaga. Ses ballets dégagent une telle puissance et une telle émotion que j’aurais beaucoup aimé assister à l’un d’eux. Le documentaire mêle extraits de ballets, réflexion du chorégraphe sur la danse, récit sur sa vie (et les incidences que cela a eu sur son travail) et sur son évolution professionnelle.
Chose assez rare, Ohad Naharin a commencé la danse seulement à 22 ans. Se retrouvant engagée dans la compagnie de Maurice Béjart, il vit comme un calvaire le fait de devoir reproduire des mouvements qu’il n’aime pas. Plus tard dans sa carrière, il doit être en urgence opéré du dos et il est presque paralysé. Il se retrouve alors à composer avec ses limites et cela joue un rôle indéniable dans son langage du mouvement, qu’il appelle gaga et qui est basé sur la nécessité d’écouter son corps pour danser.
Lors du jubilé de l’État d’Israël, alors qu’il dirige la compagnie nationale de la Batsheva, on lui demande la veille de la représentation de remplacer les costumes jugés indécents (des sous vêtements). Il refuse et une grande vague de manifestation contre les extrémistes religieux (à la source de cette censure) naît alors dans la rue.
A la mort de sa compagne (danseuse star dans la compagnie Alvin Ailey lorsqu’il la rencontre aux États-Unis), on sent un autre tournant dans sa vie. Il mets alors en place des cours collectifs dans lesquels il invite les gens (de tout âge et de toutes conditions physiques) à danser selon sa technique, la danse apparaissant alors comme une thérapie.
Je danse tous les jours et tout le monde devrait faire la même chose.
Nathalie Portman (mariée à Benjamin Millepied) a déclaré qu’Ohad Naharin était son chorégraphe préféré. Sans avoir vu un ballet en vrai de celui-ci, je comprends pourquoi : chez lui la danse devient parfois transe et il a ce talent de rendre les mouvements, dans certains tableaux, quasi hypnotiques.
Atelier Octopus au Musée des Confluences
Samedi j’ai accompagné ma fille à l‘Atelier Octopus au Musée des Confluences mais je n’avais pas le droit de rentrer dans le sous-marin. Pendant une heure et demie, elle a fait connaissance d’étranges créatures sous marines d’autrefois et comme elle est intéressée par tout ce qui touche aux animaux, cela lui a beaucoup plus. Cet atelier est destiné aux 7-12 ans mais il existe un autre atelier pour les plus jeunes.
La sortie d’usine des Frères Lumière version 2017
Dimanche direction L’Institut Lumière pour rejouer la fameuse scène de la sortie d’usine tournée par les Frères Lumière en 1895 (à l’époque l’Institut Lumière était une usine de photographie et le hangar que l’on traverse aujourd’hui avant de pénétrer dans la salle de cinéma est classé aux monuments historiques comme lieu de tournage). L’Institut Lumière invite les lyonnais a passé devant la caméra depuis plusieurs années.
Certains étaient venus avec des pancartes, d’autres costumés, certains avaient bien réfléchi à leur « sortie ». Cela dure très peu de temps mais c’est un chouette moment à vivre à plusieurs, en famille ou entre amis et une fois la scène jouée (moins d’une minute), tout le monde regagne la salle de cinéma où celle ci est projetée. On s’est dit que l’année prochaine où se creuserait un peu plus la tête pour trouver une idée qui sort du lot (là mon fils a fait un dab, moi j’avais un chapeau …bref on a de la marge )) mais on était tout content de repartir avec notre certificat d’honneur de tournage.
Je vous laisse avec cet article de Caro « Question de poids » qui résonne tellement en moi !
Celles qui savent, savent. Et les autres ne peuvent pas comprendre
Bonne semaine à vous ! )
6 Comments
Tu n’étais pas très loin de mon bureau 😉 Du coup, je note l’adresse du Goodies Goodies !
ah oui c’est vrai que tu bosses dans ce quartier !
Une bien jolie semaine ! Il a l’air sympa cet atelier octopus, je vais regarder ça, merci pour l’idée !
et si tu ne l’as pas déjà fait les défis en famille c’est aussi super sympa (et ils viennent d’en proposer un nouveau)