Si je vous dis que j’ai trouvé l’édition 2017 de la Fête des Lumières particulièrement réussie, suis je crédible ? (je dis cela tous les ans ). N’empêche qu’entre le jardin aux papillons géants et cette invitation à la promenade place Bellecour, Unisson et ses kaléidoscopes sur la façade de la Cathédrale Saint Jean, Les Pikooks portés par le vent place de la République et la séance ciné place des Terreaux (liste non exhaustive), la ville de Lyon et ses illuminations nous a offert, une fois de plus, quelques heures de magie.
Il y avait aussi beaucoup de poésie dans le spectacle, 20 000 mille lieues sous les mers que j’ai vu avec ma fille samedi après-midi au Théâtre des Célestins. Je n’ai jamais lu de livre de Jules Verne mais je connaissais les grandes lignes de ce roman d’aventures. Je crains toujours d’en dévoiler trop et de gâcher le plaisir de ceux et celles qui iraient voir cette pièce mais la mise en scène est conçue de sorte que dès les premières minutes le spectateur est plongé dans l’intrigue sans qu’il y ait ce flottement qu’on ressent parfois avant d’entrer réellement dans l’histoire.
Nous voilà donc à bord du Nautilus, ce sous-marin imaginé et construit par le capitaine Nemo et voyageant de la mer rouge au pôle sud. A son bord en plus de l’équipage, 3 hommes, recueillis après avoir fait naufrage et plus captifs qu’invités. Comment vont ils s’adapter à cette vie sous-marine ? Que vont-ils découvrir, traverser ? C’est ce que nous raconte 20 000 mille lieues sous les mers avec beaucoup d’humour, des tableaux visuels très réussies (le ballet des poissons à travers le hublot grâce au talent de marionnettistes) et une troupe d’acteurs de la Comédie française qui capte l’attention du public (petits et grands) et ne la lâche plus jusqu’aux saluts.
crédit photo : Brigitte Enguerrand
Enfin en passant devant la vitrine du pâtissier Sébastien Bouillet, j’ai découvert ses jolies bûches sur le thème du cirque et je n’ai pas pu résister à en goûter quelques unes en format individuel. Parmi cette collection spéciale fêtes de fin d’année, il y en a une qui est faite pour mon fils, passionné de magie depuis quelques années déjà (tant et si bien qu’il est allé chercher quelques accessoires pour ma photo) :
le magicien est composé d’une mousse aux pommes vertes parfumées au citron vert, coeur de pommes poêlées et financier aux pommes à la farine de Sarrasin. C’est très frais, parfumé et cela passe, je pense, très bien même après un repas de fêtes.
La bûche Équilibriste est composée d’une mousse Dulcey, passion à la vanille de Madagascar, madeleine à la vanille et Duja croustillant. Plus régressive que la précédente, son mariage dulcey passion fonctionne très bien et j’aime son côté croustillant qui peut manquer (pour moi) dans certaines bûches.
La bûche Fauve est composée d’un chocolat noir Vietnam 73%, d’un crémeux à la vanille de Madagascar, d’un biscuit dacquoise aux amandes et d’un biscuit chocolat. Si vous aimez les desserts au chocolat, cette bûche est faite pour vous.
Et si je vous dis qu’après un petit déjeuner (presque) parfait, les becs sucrés lyonnais vont bûcher sérieusement très bientôt ? Hâte de vous raconter cela !
4 Comments
Oh, que ces bûches sont mignonnes… et tu me fais saliver de bon matin avec leurs descriptions ! Je crois que j’aurais choisi le magicien pour moi mais pour mettre tout le monde d’accord, l’équilibriste aurait eu plus de chance de succès….
le format mini permet de faire plaisir à tout le monde du coup : )
Hâte de goûter les bûches lyonnaises ^^ Mioum mioum 🙂
hâte aussi !