Que voir à Arles ? Le parc des ateliers et la tour Luma

Je ne pouvais pas clore cette série de billets sur Arles sans parler de la tour Luma qui contraste avec Arles historique même si géographiquement elle est un peu plus à l’écart. La tour a été conçue par l’architecte Franck Gehry dans le cadre du parc des Ateliers, une ancienne friche ferrovière avec sept anciennes usines réhabilitées mais qui témoignent du patrimoine industriel du 19ème siècle.

Nous n’avions pas prévu de visiter la tour initialement mais alors que nous étions devant, il a commencé à pleuvoir et un des médiateurs s’est avancé et nous a indiqué que ce dimanche là, la visite était gratuite. Finalement on a passé pas mal de temps sur ce site et voici au moins 4 raisons d’y aller selon moi.

1-LUMA : A voir de l’intérieur

Il me semble que la tour Luma a ses détracteurs comme le musée des Confluences et avec des arguments quasi identiques. Extérieurement je dois avouer ni l’un ni l’autre ne m’emballent particulièrement. Tout ce gris, ce métal, je trouve cela froid. Heureusement que je suis rentrée à l’intérieur car c’est une fois dedans que j’ai apprécié l’architecture du bâtiment, son côté un peu fou, les perspectives, l’acoustique, l’association des matériaux, les jeux de lumière et aussi la vue sur le Vieux Arles depuis le toit.

2-Son café restaurant : Le Drum Café

Nous avons pris un verre au Drum Café et le lieu avec ses couleurs, son mobilier, son bar est complètement atypique et pour moi, il vaut aussi la visite. Le restaurant accueille des chefs en résidence et la carte unique évolue en fonction des saisons.

3-LUMA : Les expositions

LUMA Arles est un centre culturel qui accueille plusieurs expositions en même temps autour des thématiques assez larges des relations entre art, culture, environnement, droits humains et recherche.

En toute honnêteté, je suis souvent hermétique à l’art contemporain car j’ai l’impression de ne pas comprendre le message que l’artiste veut faire passer (à moins que ce soit de l’esthétisme pur, mais un esthétisme auquel je suis peu sensible) et cela, au mieux, me laisse indifférente.

En ce qui concerne les expositions présentes au LUMA quand j’y suis allée, il y en avait plusieurs en même temps (on peut y passer plusieurs heures sans problème) et certaines sont, pour moi en tous cas, plus accessibles que d’autres (ou moins barrées )).

Celle qui a retenu mon attention était consacrée au photographe James Barnor que je ne connaissais pas du tout mais qui est pourtant un géant africain de la photo.

4-Le jardin

Enfin aimant la nature en ville (parcs, serres botaniques, jolis squares…), j’ai apprécié de pouvoir flâner dans le jardin méditerranéen (on pense forcément à celui du Muceem même si pour moi le cadre du musée marseillais avec vue sur la mer est plus impressionnant) du parc des Ateliers (accessible gratuitement).

Voilà j’espère vous avoir envie d’aller faire un tour à Arles même hors saison, même en dehors des rencontres de la photographie.