J’ai voulu voir Versailles, j’ai vu Versailles, et son château précisément. Et le château de Versailles, un dimanche d’août, c’est tout sauf désert. Alors après avoir revu (la première fois j’étais en primaire) la mythique galerie des glaces, avoir admiré les plafonds peints (je suggère un concept à l’équipe du Château de Versailles, installer des chaises longues dans les salles qui ont les plus beaux plafonds et permettre aux visiteurs de s’allonger pour les admirer tout en se relaxant), après avoir comparé la chambre de la Reine et celle du Roi (la sienne est nettement plus belle), après avoir tenté de visiter les jardins avec un billet château (spoiler : cela ne fonctionne pas, il faut payer un autre billet ou prendre un passeport), après avoir eu l’impression d’un dimanche de bouchons sur l’autoroute la veille des vacances (dis la meuf qui ne conduit pas), la décision a été prise 1) de retrouver l’air libre 2) de continuer la découverte de Versailles avec le petit Trianon.
Sans plan (mesure écologique, mesure anti-covid ? en tous cas nous n’avons pas eu de plan et c’est dommage vu l’étendue du domaine), nous ne pensions pas qu’il fallait pas mal marcher avant de le rejoindre (si vous êtes curieux, allez voir le plan du domaine et celui du trianon, vous verrez combien c’est grand !). La promenade est agréable car on emprunte une large et très longue allée qui longe des champs où se trouvaient ce jour là les magnifiques chevaux de Bartabas.
Et au milieu coule une rivière
En arrivant au petit Trianon, surprise le billet du château ne permet pas d’entrer mais bonne nouvelle c’est gratuit pour les enfants (j’imagine jusqu’à 18 ans au moins, mes enfants étant des ados). Un peu échaudés par notre expérience au château, on a filé directement direction le jardin à l’anglaise mais si vous avez envie d’en savoir plus sur l’histoire du petit Trianon, pourquoi on l’appelle « petit » (indice, il existe un grand !) tout est très bien expliqué sur le site du château de Versailles.
Et ce jardin à l’anglaise alors ? Le charme a opéré tout de suite : peu de monde, du beau temps mais pas une chaleur plombante, l’impression d’être en Angleterre avec la végétation, le son de l’eau qui clapote, les fleurs de toutes les couleurs. Je m’attendais presque à voir débarquer Marc Darcy et à assister à une scène d’Orgueil et préjugés !
Miracle on est quasi seuls !
Et puis au bout d’un chemin, de l’autre côté d’un petit pont, le temple de l’amour. Il est tout en marbre et pouvait être aperçu par Marie Antoinette depuis sa chambre du petit Trianon.
L’intérieur de son dôme est particulièrement magnifique.
Reine des champs
Quand on voit les chaumières du hameau de la reine (construit entre 1783 à 1786 autour d’un nouveau lac), on ne peut s’empêcher de s’écrier « mais que c’est joli !« . On a un peu l’impression d’être dans les pages d’un conte de fée, peut-être parce que c’est à la fois inhabité et vivant (la végétation est particulièrement riche et diverse autour), peut-être parce que cela ressemble à une image d’Epinal.
Regardez ce point de vue ci dessous, parfait pour une peinture ou une illustration non ?
Je me suis régalée à regarder dans le détail ce qui était planté dans les jardins et je me suis demandée aussi ce qu’il advenait de toutes ces courgettes, poireaux, poires, carottes . Je suis tombée sur un article, malheureusement assez ancien (est ce encore d’actualité ?), expliquant que ce qui était cultivé dans les jardins du Hameau de la Reine était utilisé dans les cuisines du Plaza Athénée
Et ça continue encore et encore
Après une balade dans une partie des jardins à la française, j’ai dit au revoir au petit Trianon. Je viens de voir en consultant le plan que j’ai raté le théâtre de la Reine qui a l’air superbe sans parler de tout le Grand Trianon et des jardins qui l’entourent.
Ci dessous la chapelle de la Reine.
Les extérieurs du Petit Trianon ont été un gros coup de coeur pour moi . J’espère avoir l’occasion de retourner à Versailles pour explorer les jardins et ce que je n’ai pas pu découvrir cette fois-ci.
