Si je vous dis que je n’ai pas regardé la quatrième de couverture avant de me lancer dans le dernier roman de Sophie Divry ? Lorsque je ne connais pas du tout l’écrivain, je retourne le livre et je lis en diagonale le texte derrière (avec toujours la crainte qu’on m’en dise trop). Mais la plume de Sophie Divry, je l’ai connue avec La cote 400 (une histoire de bibliothécaire assez antipathique mais qui faisait écho un peu particulièrement puisque j’ai été bibliothécaire pendant pas mal d’années et je le suis à nouveau) et Quand le diable sortit de la salle de bains. En écoutant les épisodes du podcast Bookmaker consacrées à Sophie Divry, Richard Gaité m’a donné envie de lire La condition pavillonnaire (j’ai découvert en allant sur le site de ce podcast que j’en avais des dizaines et des dizaines à écouter ). Et puis, il y a le titre » Fantastique histoire d’amour » qui a attiré mon attention parce que, je le confesse sans honte je n’écoute quasi que des chansons d’amour et j’aime les fictions qui parlent d’amour. J’ai fait fi des 500 pages et du fait que mon temps de lecture est moindre depuis que je me suis imposée la discipline de dessiner tous les jours et je me suis lancée.
Dès les premières pages, j’ai eu envie de continuer, si bien que j’ai profité d’une matinée off pour avancer jusqu’à la page 120. Entre temps, j’ai fait la connaissance des deux protagonistes principaux : Bastien, inspecteur du travail, la quarantaine, célibataire depuis deux ans mais toujours accroché à son histoire avec Isabelle. Maïa, journaliste scientifique, atteinte de « disparitionite » (elle perd un nombre très important d’objets) qui perd son job peu de temps après avoir écrit un article sur le cristal scintillateur.
Le roman emprunte à la fois aux codes de la série, du thriller, on devine que ces deux là vont se rencontrer (enfin j’imagine et j’espère) et c’est diablement addictif !
Fantastique histoire d’amour se passe à Lyon (comme Quand le diable sortit de la salle de bains, peut-être parce que Sophie Divry habite à Lyon ) et suis-je plus chauvine que je ne veux le croire mais le fait de lire des noms d’endroits que je fréquente ou de découvrir des informations sur d’autres lieux (par exemple j’ai appris que l’église Saint Martin d’Ainay a 4 adresses) est une plaisir de lectrice que je savoure.
Et puis Sophie Divry possède à la fois le sens du récit et celui de la dérision qu’elle glisse par petites touches dans un monde souvent bien désespérant.
Alors on se donne rdv dans 500 pages ?
2 Comments
Oh, celui-ci me tente bien ! Et il rentrerait pile poil dans mon défi de lecture au chapitre « Lire un livre dont l’action se déroule dans la région Auvergne-Rhône-Alpes » … je le note précieusement ! Et je te souhaite un bon dimanche !
je l’ai dévoré !