Stella et l’Amérique
Stella elle l’a, elle l’a (qui a la référence ?) non pas ce tout petit supplément d’âme (quoique) mais le don de guérir les gens, de rendre la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques. Miracle crie l’église à qui un prête (James Brown ou l’art de choisir ses noms de personnages) raconte une des guérisons….jusqu’à ce qu’elle apprenne que Stella vend ses charmes et que c’est par le sexe qu’elle guérit ses clients.
Tout s’emballe alors : il faut éliminer la jeune femme mais aussi les témoins, les concernés. L’affaire est confiée à deux frères qui tuent avec autant de naturel que je lis 🙂
C’est grinçant, très irrévérencieux, mené tambour battant, bigger than life mais pas du tout manière « feel good book » bref ça fait du bien en plein mois de janvier .
Stella et l’Amérique, Joseph Incardona, éditions Finitude, 224 p.
Les parias d’Arnaldur Indriðason
C’est le second livre islandais que je lis en 2024 (et comme je ne compte pas m’arrêter là, je pense d’ailleurs dédié une rubrique du blog aux romans islandais) mais c’est le premier polar de cet auteur que je lis alors qu’il est très connu.
Je ne vais pas vous raconter l’histoire d’abord parce que c’est assez compliqué et ensuite parce que j’aurais peur d’en révéler trop mais j’ai aimé l’atmosphère glaciale qui traverse tout le livre (il fait tout le temps froid, venteux, sombre) ainsi que le personnage principal du flic, Konrad, pas franchement sympathique, pas franchement irréprochable. Son ambiguïté morale est un des grands intérêts de ce polar pour moi ainsi que sa construction. A lire bien au chaud sous la couette !
Les Parias, Arnaldur INDRIDASON, édition Métailié, traduction Eric Boury, 304p.
2 Comments
Le premier me tente beaucoup plus que le second … chez nous les polars islandais sont très plébiscités par les lecteurs, mais je n’ai jamais eu envie de m’y plonger.
Bon dimanche !
je deviens de plus en plus exigeante en termes de polars islandais mais celui là est vraiment bon !