rue poppincourt : une idée de balade parisienne dans le 11ème

J’ai eu une chance folle la dernière fois que j’étais à Paris, pourtant fin janvier, le mois pas forcément réputé pour être le plus ensoleillé, il faisait doux et le ciel était bleu au moins une partie de la journée. Si le ciel gris donne une luminosité particulière (et de belles photos), je préfère nettement Paris, Lyon ou tout autre ville sous le soleil. Bref pas besoin de chercher un endroit où s’abriter, où se mettre au chaud et le plaisir de regarder Paris comme une touriste après y avoir vécu quelques années. Cette fois j’avais prévu de flâner autour de la rue de Poppincourt, sans parcours trop précis car passer mon temps le nez sur un plan pour ne pas louper telle chose ou telle chose à voir cela n’est pas mon truc. Je préfère les découvertes, fruit du hasard et cette possibilité de rêver en marchant (qui explique aussi pourquoi je ne me suis pas mise au vélo, mon espérance de vie risquerait d’être écourtée !). Pas de listes de choses à voir, à faire mais quelques instantanés parisiens que j’avais envie de partager.

J’ai commencé ma balade rue Basfroi : si vous la suivez jusqu’au bout, vous arrivez à la rue Poppincourt.

Vous avez remarqué que dans une même rue, selon notre sensibilité, nos intérêts, notre regard ne « voit » pas les mêmes choses ? Si je vous dis que je ne rate pas une boulangerie ni une pâtisserie, cela ne vous étonnera pas. J’en ai noté beaucoup dans le quartier (presque autant que de coiffeurs dans certains quartiers) à commencer par la pâtisserie d’Emma Duvéré dont je connais le travail grâce aux réseaux sociaux. Dans sa vitrine ce jour là, pavlova, cheesecake, tarte mont blanc…j’espère avoir l’occasion de revenir et de m’installer sur sa terrasse pour goûter.

Il n’y a pas que les pâtisseries dans la vie, il y a les belles portes aussi et dans ce quartier, je suis passée devant beaucoup de portes magnifiques.

C’est le jeu de lumière sur la façade de Frappe, boulangerie-pâtisserie, qui a d’abord attiré mon attention sur ce commerce. Je savais aussi qu’ils proposaient beaucoup de viennoiseries qui me faisaient saliver derrière mon écran alors je me suis approchée …et j’ai craqué.

Roll au gianduja, viennoiserie du moment au café, cruffin aux fruits exotiques, j’ai tout ramené (en bon état) à Lyon et tout était très bon ! Si vous passez devant, cela vaut le coup de pousser la porte, le plus dur sera de choisir.

Le plaisir de découvrir une voie privée pavée en passant …

Oups encore une boulangerie ! Ce qui m’a interpelé dans celle-ci c’est qu’il y a un comptoir qui donne sur la rue pour choisir et être servi comme un « take away ».

Au hasard d’une lourde porte qui n’était pas sensée être ouverte et derrière laquelle je me suis glissée quelques instants, découvrir ce genre d’arrière cour.

A la fin de la rue Poppincourt, on arrive devant l’église Saint Ambroise avec de l’autre côté un parc, le jardin Truillot.

J’avais prévu initialement de prendre le métro ici pour aller jusqu’à ma destination (à suivre dans un prochain billet, quel suspense )) mais finalement la balade était si agréable (les rues que j’ai empruntées étaient calmes et quasi sans voiture) que j’ai continué à pied.

J’ai vite quitté le grand boulevard pour emprunter la rue de la folie Mérincourt, l’occasion en poussant une porte encore une fois, une jolie cour avec un théâtre.

Je suis aussi passée devant le fleuriste Désirée dont le nom ne m’était pas inconnu car j’ai, dans ma bibliothèque, un livre qu’il a publié et qui donne à la fois des idées de compositions florales et des idées de recettes (j’en ai bien sûr testé quelques unes comme le délicieux cake orange marrons au rhum ).

Il n’y a pas que les boulangeries et les belles portes dans la vie, il y a aussi le street art, les librairies et les boutiques de créateurs qui sont autant d’occasion de s’arrêter comme ici avec cette boutique qui propose des puzzles en bois et découpés à la main.