A priori, absolument rien en commun entre Une époque en or de Titou Lecoq et le dernier thriller de Piergiorgio Pulixi, La septième lune. J’y ai vu quand même un fil ténu (ou un prétexte pour partager ces deux lectures en une seule fois )) : la famille (avec des acceptations bien différentes).
Une époque en or de Titou Lecoq
L’histoire : Chloé est une jeune femme qui vit dans une ville moyenne avec son compagnon, son fils et sa belle-fille et qui a l’impression de stagner dans un quotidien un peu plan plan. Un secret de famille vient mettre un grain de folie dans la machine et Chloé va devoir jongler entre tâches quotidiennes et tout un tas d’événements moins ordinaires qu’habituellement.
J’avoue que j’ai une préférence quand Titou Lecoq endosse son costume de journaliste à celui de romancière et qu’elle s’appuie sur des recherches comme c’était le cas pour Honoré et moi que je vous conseille vivement mais dans Une époque en or, elle réussit à parler du vivre ensemble, des violences familiales, de charge mentale et plus généralement de notre époque et ses travers à la fois avec lucidité et avec le regard rieur qu’on lui connait.
La septième lune de Piergiorgio Pulixi
Ah quel plaisir de retrouver Vito Strega mais aussi Eva, Mara, Pavan, qui forment dans ce nouvel opus une famille de coeur, de celle qu’on choisit. Quel plaisir également de se retrouver à Cagliari, dans des lieux où j’ai été l’été dernier (cela m’a même donné envie d’écrire quelques billets sur ces vacances et de partager mes nombreuses photos !) Cela m’a aussi donné envie de lire le seul (et premier ?) thriller de Piergiorgio Pulixi que je n’ai pas encore lu et qui se passe en Sardaigne, l’île des âmes.
Je ne veux pas dévoiler quoique ce soit mais il y a des liens entre La septième lune et l’intrigue de L’île des âmes et j’ai été bien manipulée par l’auteur. Je n’ai rien vu venir, rien découvert avant la fin (pourtant le roman fait 500 pages), ce qui est déjà un très bon point. Autres ingrédients qui font que je me suis relevée cette nuit pour le finir :
-des personnages attachants et des « héros » récurrents dont les rapports évoluent et se renforcent
-l’esprit et l’humour des personnages
-l’atmosphère italienne à travers les paysages, les « proverbes », tous les particularismes propres à telle ou telle région de l’Italie
Bref pour moi le meilleur polar de Piergiorgio Pulixi que j’ai lu !
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