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rentrée littéraire 2022

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Peut-on choisir une lecture juste pour son titre ? Comme j’ai comme règle de ne pas lire (ou vraiment en diagonale) la quatrième de couverture (je déteste quand je sais déjà les 3/4 de l’histoire d’un livre, c’est comme les bande-annonces de films qui nous montrent souvent les plus belles scènes, quel dommage !), le titre peut être un élément déclencheur. Et puis pour être honnête, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent je l’ai vu dans les coups…

Hasard du calendrier ou pas, en cette rentrée 2022, le dernier livre d’Emmanuel Carrère, V13, sur les attentats du 13 novembre est publié alors que sortent au cinéma les films Revoir Paris (porté entre autres avec justesse par Virginie Elfira dans le rôle d’une rescapée amnésique) et Novembre. A la sidération qu’avait provoqué à l’époque cette soirée tragique, a succédé le besoin de comprendre (et moi non plus je ne suis pas d’accord avec Manuel Vals lorsqu’il a déclaré « Comprendre…

Attention gros coup de cœur ♥. Des romans français de la rentrée littéraire que j’ai lus jusqu’à présent, Les enfants endormis est le premier que j’ai autant envie de défendre. Anthony Passeron (dont c’est le premier roman) nous raconte comment sa famille a été bouleversée, abîmée, meurtrie par les années sida. Je voudrais que vous le lisiez en sachant aussi peu que moi sur ce roman (ne pas lire la quatrième de couverture) mais c’est plus difficile d’en parler sans…

Pas de coup de coeur dans les 4 romans dont je vous parle aujourd’hui. En général, je préfère partager les lectures qui m’ont vraiment enthousiasmé mais à celles qui pensent que j’aime tout, je réponds non (j’ai même l’impression que les gros coups de coeur ne sont pas si fréquents). De plus, la réception d’un livre reste très personnelle : c’est cette fameuse petite musique qui sonne bien pour certains et pas pour d’autres. Voilà pourquoi je vous parle aujourd’hui…

Lorsque j’ai ouvert Tibi la Blanche d’Hadrien Bels, je me suis demandée si j’allais retrouver l’énergie, l’enthousiasme, la verve de l’auteur tant aimés dans Cinq dans tes yeux ? Est ce qu’il allait aussi bien parler de Dakar que de Marseille ? (ses deux villes de cœur, d’après ce que j’ai pu lire). La réponse est oui, cent fois oui ! J’y ai retrouvé ce vocabulaire de la rue, ce sens de l’observation et ce regard aiguisé sur ce qui…